Pourquoi? texte de Marie

pourquoi rien ne va?
je me sens mal perdue,
délaissée
je ne compte plus le nombre de larmes que je verse.

Je me réfugie, je m'enferme
personne ne peut me sortir de cet enfer

pourquoi moi?
qu'ai-je fait? rien n'est simple
Malheureusement, on ne peut dire aux gensque ce qu'ils peuvent entendre
C'est dans ces moments là que tu te rends compte a quel point les VRAIS amis sont importants

Tu crois avoir gagné...
Rassures-toi; la partie n'est pas terminée
car je ne t'ai pas encore tout dis
ouvre les yeux
rends toi compte du mal que tu cause autour de toi
C'est tombé sur moi,
Le destin en a voulu ainsi
mais ne recomence pasje t'en pris,
arrête tes conneries,
ne juge pas,
tu le regretteras

pourquoi moi?
qu'ai-je fait?
rien n'est simple
Malheureusement, on ne peut dire aux gens que ce qu'ils peuvent entendre
C'est dans ces moments que tu te rends compte a quel point les VRAIS amis sont importants

Marie, 12 ans 1/2

Textes

Nous ouvrons une rubrique pour que tu puisses toi-même publier les textes que tu écris.
Envoie-les sous forme de commentaires.

Un jury composé d'adolescents choisira ceux qu'il désire publier.

Ils ne doivent pas contenir de propos racistes, injurieux, sexistes et ne pas être écrits en langage S.M.S.

Un petit air de fugue

Tu as fugué, elle va fuguer, nous fuguerons etc...



L'idée passe sans doute par la tête de tous les ados, à un moment ou un autre.



Parcequ'on se sent incompris et mal aimé.


Parcequ'on n'arrive plus à discuter avec nos parents et que les conflits sont permanents.


Parcequ'on a fait une bêtise qu'on croit irréparable et qu'on ne sait plus comment s'en sortir.


Parcequ'on se sent grand et capable de s'assumer.



Il y a plein de raisons, bonnes ou mauvaises qui poussent un ado à ne plus rentrer chez lui.



Aucun milieu famillial, social ou culturel n'échappe à l'envie de fugue de son ado.



Une fugue c'est toujours un appel au secours, l'expression d'une grande souffrance qui n'arrive plus à s'exprimer et parfois, celle d'une dépression.



Un ado qui fugue et qui n'est pas entendu par ses parents recommencera ou pire, un jour ou l'autre fera une tentative de suicide.



C'est là que les amis, les vrais, sont importants. On peut leur parler, leur dire tout le mal être qu'on ressent et ensemble essayer de trouver des solutions.



Si tu as la chance de pouvoir rentrer à la maison et que le dialogue avec tes parents reste difficile, il ne faut pas hésiter à se faire aider.



Des fois, partir un temps de la maison pour reprendre son souffle.


Des fois, aller voir un psy.


Des fois, juste se donner le droit de pleurer aussi longtemps qu'on en a besoin.



Il n'y a pas de solution magique mais seul c'est souvent trop difficile.



Si tu n'oses pas faire la démarche tu peux t'adresser là:

Paris Ados Services3 rue André Danjon (19e)01 42 40 20 42

Fil Santé Jeunes 0 800 235 236



Et écrire à Lillysurlenet....

Tentation suicide

Quitter l'enfance n'a rien de facile.





Il faut s'habituer à vivre avec ce nouveau corps qui change en permanence, s'habituer à toutes ces questions qui se bousculent dans la tête, s'habituer à entrer dans le monde des adultes qui n'est pas toujours très drôle.



A l'heure de tous les changements, entre petite enfance sécurisante et passage à l'autonomie, tout est chamboulé.




Tes parents te voudraient déjà responsable mais ne t'accordent que des permissions de petit enfant.





Tu voudrais crier au monde entier que tu te sens mal, rejetté, mal dans ta peau; Que tu es à fleur de peau, seul au monde, que personne ne te comprend et que ta vie est inutile.


Alors, quand à force de conflits et d'incompréhensions, tu ne sais plus comment faire, un jour ou l'autre, pour un petit rien, une mauvaise note, une réflexion, un regard... c'en est trop et tu décides que ça suffit.


En France, on compte 1000 décès par an.
C'est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes après les accidents de voiture.


Les garçons choisissent des moyens radicaux comme la pendaison ou les armes.
Les filles privilégient l'absorption de médicaments.


Dans tous les cas, un jeune qui a tenté de se suicider a entre 30 et 50% de chances de recommencer.


Alors, si personne autour de toi ne peut entendre ta souffrance, si tu ne vois aucune solution à ton problème, avant de passer à l'acte, note bien ces numéros.
Tu y trouveras une écoute attentive et non jugeante, une aide précieuse qui te permettra de trouver TA solution avant de commettre l'irréparable.



Fil Santé Jeunes: 0800 235 236


Suicide Ecoute: 01 45 39 40 00


Jeunes Violence Ecoute: 0800 222 223


Samu: 15


Police: 17


Pompiers: 18

Et ici, cheZ Lilly, tu peux venir écrire. Nous ne sommes pas là pour te juger mais pour t'accompagner.

Le jeu du foulard

Tu en as certainement entendu parler même s'il prend des noms différents selon les écoles ou les régions:

-La grenouille

-Le cosmos, le coma

-le rêve indien

-La serviette...

Au départ, rien de bien méchant.

On joue avec ses copains dans la cour ou à la maison et on cherche des sensations fortes.

On s'amuse à s'étrangler pour couper la respiration et avoir des hallucinations avant de s'évanouir.

Trop drôle, me diras-tu!

Sauf qu'on recense au moins dix décès par an.

Et quand on n'en meurt pas, on peut en garder des séquelles à vie : paralysie, crises d'épilepsie etc...

Des parents, qui ont perdu leurs enfants, on créé une association pour prévenir et informer des dangers de ce genre de jeux:

L'APEAS

Leur seul but est que plus un seul ado sur cette planète ne meure à cause de ces jeux débiles.

Tes copains veulent te faire essayer leur jeu?

Tu crois que tu seras exclu du groupe si tu refuses de participer?

Demande toi ce qui est le plus important pour toi.

Risquer sa vie pour avoir des sensations fortes ou vivre pour découvrir sans cesse de nouvelles sensations?

Tu connais des jeunes qui pratiquent ce jeu?

Parles en autour de toi, préviens les parents, les profs, les surveillants du collège...

Se taire c'est se faire le complice de morts probables.

C'est un peu bête de mourir si jeune, non?

OUPS!

On lève le doigt pour répondre en classe et subitement, la voix prend un ton suraigu, involontaire et inespéré...
On se précipite pour arriver à la cantine avant les autres et splash, on glisse dans une flaque d'eau au milieu de la cour du collège. Et personne ne voudra manger en compagnie de quelqu'un d'aussi boueux.
Un nouveau bouton est apparu sur le nez, ce matin, tout rouge, comme s'il clignotait...et justement, quand on voudrait disparaître de la vue des autres, on se fait interroger devant toute la classe.

La peur d'être ridicule,
quelle angoisse...
Que faire pour la vaincre?

Un conseil: quand on est inevitablement visible, pas la peine d'essayer de se cacher.
Si l'aigu de la voix est parti tout seul, et bien, rigoler avec les autres...Il n'y a pas de honte à ça.
Si on ne peut pas cacher le bouton sur le nez, en faire soi même un commentaire à voix haute. "Vous avez vu mon nouveau bouton? je parie que vous n'en avez pas d'aussi gros!"

Le mieux, dans ces cas, se de prendre une attitude décontractée. On a fait une gaffe, et alors? Ce sont des choses qui arrivent à tout le monde, après tout.
Et si on faisait un concours?
Moi, j'ose, j'ai fait la plus grosse des toutes. J'ai vomi devant le garçon dont j'étais amoureuse. Qui dit mieux?

Une chambre à soi

Parfois, on se rend compte d'un seul coup, que notre chambre ne nous ressemble plus.
Les photos ou les affiches collées sur le murs appartiennent à une autre époque et on voudrait tellement qu'elle réflète ce qu'on est maintenant.

Alors, que faire?
Peut être rien de bien radical tout de suite, du genre demander aux parents de tout peindre en noir, en rouge ou en vert citron...

On peut commencer...par le vide.
Enlever les photos qui ne nous correspondent plus...
Offrir les peluches à des enfants qui en auraient besoin (en se gardant quand même un doudou pour soi si on en ressent l'envie)
Et rester quelques jours comme ça, à se regarder vivre.
Il est important de savoir si sa chambre est un cocon pour s'enfermer seul avec soi même ou un endroit pour recevoir des camarades...Ou les deux.

Dans tous les cas, il faut rester soi même.
Si on a envie de surprendre les amis avec une déco originale, pourquoi pas!
Mais il ne faut pas oublier qu'après ils vont partir et que ce sera à nous de vivre en tête à tête avec ce mur rose bonbon ou le poster géant du groupe préféré qui nous regardera nous deshabiller et mettre notre pyjama pas sexy du tout pour aller dormir...